A l’échelle mondiale, l’agriculture irriguée consomme plus de 70% des ressources en eau, ce qui est énorme. En France, l’eau utilisée pour l’agriculture représente en moyenne annuelle environ 50% de l’eau consommée (80 % en période sèche).
Quand on sait que la majeure partie de toute cette eau est perdue par évaporation avant même d’avoir servi…
Aujourd’hui, on tente une gestion plus rationnelle de la ressource. Du coup,
des techniques modernes d’irrigation, plus sophistiquées mais aussi plus efficaces sont mises en œuvre pour permettre de diminuer notre consommation d’eau.
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Elles peuvent aussi être automatisées, et pilotées à l’aide d’appareils de mesure de l’état d’humidité des sols, de l’état hydrique des plantes, qui permettent de connaître avec précision à quel moment il est le plus judicieux d’arroser. De plus, l'automatisation gérant très précisément les doses à apporter, elles permettent ainsi une économie en eau (les positions sont plus courtes, mais les rotations plus rapides).
Aujourd’hui, du plus archaïque au plus perfectionné, les systèmes d’irrigation sont diversifiés.
Parmi les plus efficaces :
- la couverture intégrale,
- le goutte-à-goutte
- l’aspersion.
Trois techniques qui permettent de réduire considérablement la consommation d'eau d'irrigation mais nécessitent une infrastructure coûteuse, ce qui en limite nécessairement l’usage dans les pays pauvres.
La couverture intégrale C'est la méthode d'arrosage la plus ancienne qui, grâce à l'utilisation des matériaux modernes comme le polyéthylène retrouve ses lettres de noblesse. Elle s'adapte facilement partout.
Elle peut être automatisable, mobile, ou enterrée avec une remontée télescopique à chaque arroseur.
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة] Le goutte à goutte ou irrigation localisée Cette technique consiste à apporter l’eau sous faible pression jusqu’aux racines et à la distribuer au compte-goutte, à l’aide de petits tuyaux, posés sur le sol ou enterrés.
Les goutteurs peuvent être externes (à poser), en ligne ou en gaine.
On irrigue avec précision et on fait des économies d’eau considérables ; ce système n’humidifie que la partie de terre située au voisinage immédiat des racines et limite les pertes par évaporation, ruissellement ou infiltration profonde.
Aujourd'hui, le goutte à goutte s'utilise aussi bien pour des cultures fruitières, maraîchères, céréalières (maïs), floricoles, pépinières…
Ce principe s'associe naturellement à la
fertirrigation qui consiste en l'apport des substances nutritives (engrais solubles, le plus souvent l'azote, le phosphore et potassium) nécessaires à la plante sous forme dissoute dans l'eau d'irrigation. Un mode qui permet de fertiliser les sols tout en préservant la ressource en eau.
Le moins : le goutte à goutte nécessite l’usage d’une eau filtrée afin de ne pas obstruer les petits tubes par lesquels l’eau est distribuée.
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة] L’aspersion Des canalisations enterrées distribuent l’eau par le biais de tuyaux mobiles qui alimentent des systèmes d’aspersion. A la façon d’une fine pluie, ceux-ci arrosent les plantations, en projetant de l’eau sous pression.
Ce système permet de limiter la consommation d’eau et d’utiliser une eau enrichie en produits fertilisants. Cette forme d’irrigation s’adapte à toutes les cultures (sauf celle du riz).
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- Irrigation par micro-aspersion
C’est un système d'arrosage particulièrement adapté aux grands massifs fleuris. Là où il faudrait 50 goutteurs pour arroser un massif, seulement cinq asperseurs suffisent. La répartition de l’eau est meilleure.
C'est une pluie très fine qui arrose à basse pression, ce qui n'abîme pas les fleurs et sur un rayon de 1 à 3 mètres. Il est très simple à poser, puisque tous les tuyaux sont en surface, avec des raccords à emboîter ou à visser.
Algérie, une expérience de lutte contre la désertification par la plantation En Algérie, on utilise un ingénieux système d'irrigation, les "foggaras" (ou Qanats). Ce sont des galeries souterraines qui font circuler une eau captée en profondeur grâce à la gravité. Une foggara, creusée à main d'hommes dans un terrain aquifère, amène l'eau en amont vers les palmeraies ou une zone d'irrigation. Aujourd'hui, du fait du coût de la main d'oeuvre, il est très rare qu'on en creuse de nouvelles.
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